Je ne le répèterai jamais assez, je ne me le répèterai jamais assez.. Parce que j’ai moi aussi besoin de m’en souvenir.
Et trouver dans chaque jour sa petite ou grande victoire.
Un jour ce sera la balance, un autre le calme, un autre une performance, ou alors juste d’avoir su profiter du moment.
Ca fait une bonne dizaine de jours que je ne fais plus de sport. Moi qui utilisait mon tapis 6 jours sur 7 minimum, depuis 7 mois, je ne l’ai pas allumé une fois.
Pour certaines bonnes raisons (les 20 ans de ma fille, j’ai profité de sa présence exceptionnelle à chaque instant par exemple) puis avouons-le parce que lorsque l’on arrête une routine, qui est quand même une sacrée discipline (c’est de me lever à 5h40 pour ça qui est une sacrée discipline), c’est très difficile de s’y remettre. Je suis sure que vous voyez bien de quoi je parle.
D’autant qu’avant cette pause, je me trouvais molle. Je marchais plus que je ne courrais. Je n’avais pas mes “perfs” d’avant (des perfs… seule dans mon salon sur mon tapis..la bonne blague d’utiliser ce mot).
Alors, j’ai accepté. Accepté que faire une pause ce n’était pas la fin du monde. Que ça ne voulait pas dire que je lâchais tout. Que je n’en valais pas moins pour autant. Que je n’étais pas en train de ruiner des mois d’efforts pour ma santé et ma perte de poids. En parallèle, ma balance n’était pas des mieux alignée et ça pouvait me faire douter.
Mais j’ai choisi la bienveillance.
Ce qui ne veut pas dire le laisser-aller. Je me suis dit que si les raisons purement technologiques qui m’avaient empêchées de faire du tapis au début (avant que la flemme et les excuses ne s’en mêlent) étaient résolues, ce lundi je m’y remettais.
5h37… Vibration de ma montre. Debout les braves.
Et je l’ai fait. Pas aussi longtemps qu’avant (j’en ai perdu à chercher à appairer mon casque récalcitrant). Mais mieux. J’ai couru 30 minutes sur les 35 de l’activité. Je n’ai pas fait mon quota de 6000 pas (pour atteindre 10.000 ce soir) mais ce sera fait avant de partir travailler dans une heure.
Surtout j’ai couru plus longtemps que jamais, avec plaisir et sans effort démesuré.
C’est ça ma victoire du jour.
Et elle n’a été possible que parce que j’ai pu me regarder avec bienveillance quand ça n’allait pas si bien.
Il est 7h00 et je la tiens! Allez… go.. à la douche car ce n’est pas le tout, mais j’ai un boulot et pas question de commencer la semaine avec du retard.
Bonne semaine à tous et toutes.
