Un petit point sur mon parcours….

Alors quand j’ai commencé en Janvier 2024 (110kg/1m73/57 ans), je m’étais donné comme objectif lointain 68 kg. Puis, quelque part dans ma tête, il y avait le chiffre de 64kg. Pourquoi 64kg? Je trouvais le nombre joli. A quoi ça tient!

Quand je me suis approchée des 64kg, je me suis dit “Pourquoi pas 62kg ou 59kg”.

Des voyants se sont allumés dans mon cerveau pour donner l’alerte. Il ne faudrait pas tomber dans l’orthorexie ou l’anorexie. Mais non… tout va bien. Mon corps s’autorégule.

En gros je navigue entre 62;5 et 64,5 kg. J’ai augmenté mon nombre de calories quotidiennes, mais je les atteint rarement. Aussi quand je les dépasse, je ne culpabilise pas (trop).

Je sais que cela ne veut pas dire grand chose, mais sur ma balance à impédance, même mon taux de graisse est revenue dans la normale (limite haute mais dans le vert néanmoins).

2025 est l’année de la stabilisation. Alors je n’aurais rien contre 1 ou 2 kg de moins, mais ça peut arriver dans 1 mois, ou 3 ou 6 ou .. pas..

Alors, je continue à passer du temps sur mes calculs de repas, calories et macros. Je n’en suis pas encore à faire ça au juger. Mais je le prends comme un jeu. Moi qui aime les chiffres… je rajoute du perlimpinpin ici ou là pour équilibrer glucides, lipides et protéines..

Mais depuis un mois, ce qui a vraiment changé dans mes routines, c’est… le sport.

Je faisais du tapis de marche/course 5 à 6 jours par semaine. De plus en plus. Je revois mes débuts. J’ai eu mon tapis en Juin 2024. Mes premiers essais c’était 1, km en 24 minutes. Puis j’ai augmenté à 3km en 35 min. Aujourd’hui, je cours régulièrement de 7 km, le matin en minutes. Mais je n’osais pas courir dehors.

Pourquoi? La peur du ridicule, d’être nulle. Alors oui… On se demande bien pourquoi ça me bloquait… Parce que je cours à 6h du matin, dans ma pampa…Autant dire que je ne rencontre absolument personne. Sûrement peur de me décevoir moi-même.

A force d’encouragements d’anonymes sur les groupes de réseaux sociaux, je me suis lancée.. C’était le 10 mars. Première sortie.

10 Mars – Départ de la maison, toute équipée frontale, ceinture, baskets neuves… 4,86km au rythme de 7 min 53sec par kilomètre ( 7.5 km/h en 37min36 ). C’était moins que sur mon tapis, mais dehors la vie est différente.. Ca monte, ça descend, il y a du vent….

Contre toute attente j’ai beaucoup aimé ça. La solitude, le soleil qui se lève sur la fin de ma course, le froid qui pique mais pas trop. Et malgré ou grâce à mon allure de tortue, je n’ai pas eu de problème de respiration ou de muscles…

Et je suis sortie aussi souvent que possible. Quand la météo ou la fatigue ne s’y prêtaient pas, je retrouvais mon tapis fétiche. Pour courir, je me lève à 5h40 Aussi au bout de quelques jours, j’ai besoin d’une grasse mat’ jusque 7h00 ou de marcher sur le tapis. Et je le fais sans regret. Tant pis pour la performance. D’autant que la marche est un très bon moyen de préparer la course.

27 Mars – Je pars avant l’aube. Je télétravaille ce jour, donc je peux me permettre de rentrer plus tard. J’économise 1h de route. Je voudrais bien faire 7km. Et au fond de ma tête, si cela se passe bien, tenter mon premier 10km. J’ai déjà fait ce parcours en vélo.. il y a des années. Plus de 10 ans vu l’âge de ma fille sur les photos. Malgré tous les outils technologiques qui accompagnent ma course (et que je ne maitrise pas encore), je rate une bifurcation. Quand je m’en rends compte, j’ai dépassé les 3,5km. Donc si je rentrais là maintenant, j’aurais gagné mes 7km d’objectifs. En plus, ça montait tout le long à l’aller, alors le retour serait plus sympa. Oui mais… je n’avais fait que de la route (déserte) et là si je retrouvais mon embranchement, j’entamerai la forêt. 9a se tente non? Et puis ça fera les 10km que j’avais en tête. Allez Go!. Arrivée au bout du chemin de forêt je pouvais revenir vers la route et le village. Mais je savais que je pouvais aussi revenir sur mes pas (enfin presque… sur une parallèle à mon chemin forestier), par un chemin qui passait au milieu du golf. Et ce paysage de golf au pied des Alpilles, c’est la sérénité même. Ca aurait été dommage de rentrer par la route en l’évitant. Va pour le golf! Je suis arrivée chez moi à 8h00 pile. 1h32 de run. Un record. Et surtout… 13,5km!

Je trouvais les sorties sympa et je ne revenais pas exténuée. Les jambes, le souffle.. ça passait. Je n’allais pas vite mais peu importe.

Je me suis inscrite pour une première course officielle près de chez moi. 10km… En octobre!!! Ca va!!!! J’ai le temps de m’entrainer.

J’ai commencé à courir une fois par semaine entre midi et deux au bureau. Ca avait l’avantage de me donner une grasse mat’ de plus dans la semaine. Ca devenait plus raisonnable (courir 1 jour à ,6h00, 1 jour repos, 1 jour à midi, 1 jour à 7h00 car je télétravaille, 1 jour à 6h00 et le week-end à des heures normales).

12 avril : J’avais déjà couru une fois ou deux un 10 km. Mon mari voulait me faire découvrir un endroit fabuleux. Lui ne peut pas marcher mais étonnamment il peut faire du vélo. Donc on se concocte un parcours où il part de la maison, moi je m’approche du lieu à voir en voiture. Et nos chemins se croisent et se suivent un petit moment avant de se séparer à nouveau. La réserve est absolument magnifique. On est seuls au monde. Et si un dinosaure sortait des marais on ne serait pas vraiment surpris. On discute un petit peu et chacun reprend sa route, lui à vélo, moi à pied. Ce jour-là, j’ai couru 21,5km. Un semi marathon. En 2h29. L’allure n’a rien de géante. Toujours team tortue. Mais qu’est-ce que c’était bien. Pas de difficulté respiratoire ou musculaire. SAUF, une douleur sous les 3é et 4e orteils. A partir du km13. Assez violente. Au bout d’un moment, elle a diminué pour revenir au km18.

Suite à ce semi-marathon, j’ai eu un peu mal aux genoux (ben 58,5 ans….) quelques jours sans gravité aucune. Par contre, les orteils.. depuis.. c’est la galère. Ce matin, une belle course de 13km que j’ai arrêté à quelques dizaines de mètres de la maison tant j’avais trop mal. J’espère vraiment que cela vient de chaussures mal adaptées. Même si ça me fait mal car elles sont neuves et que c’est l’investissement principal du runner. Mais au moins, il y aurait une solution. Car depuis.. je me suis inscrite non plus au 10km de la course d’Octobre mais au semi-marathon. Ce serait bien que je puisse courir sans gêne et suffisamment longtemps sans souffrir dès que mon pied touche le sol.

Aujourd’hui : 13,2km en 1h22. L’allure 6min10 au km (contre 6min54 le 27 mars). Malgré la douleur et malgré des escapades imprévues à travers champ. C’est encourageant.

Demain: Normalement c’est repos. Alors on va refaire une sortie vélo/course à pied avec mon mari. Sauf que pour moi ce sera certainement de la marche. D’abord ça monte sévère au départ (et je ne suis pas encore à l’aise avec le dénivelé) et ensuite il ne faut pas forcer après une sortie longue, et enfin..je ne sais pas ce que vont en penser mes orteils….

Voilà les dernières nouvelles.

On garde les 5P en tête : Pourquoi – Patience – Persévérance – Progressivité – Plaisir

Je vous souhaite un bon week-end que j’espère plus long que d’habitude.

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1 commentaire

  1. Fernandez Brigitte

    Top ce petit récit…. quelle belle progression @

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